Paroles de 'Añoranzas' par José María Aguilar
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El cierzo helado mató las flores
Que florecieron en mi rosal,
Y de los tientos de mis amores,
Solo y desierto está el barandal.
Está en el patio la misma fuente
Que mis canciones logró escuchar,
Pero a su vera, con voz doliente,
El cruel invierno viene a cantar.
Las golondrinas que ayer tejieron
Su amante nido, lleno de amor,
Se consultaron y ya se fueron
Hacia otros climas de más calor.
Los copos blancos van sepultando
Todo lo hermoso, todo el amor,
Y ya en las almas está cantando
La musa triste, la del dolor.
Pero el invierno, con su tristeza,
Pronto el reinado terminará,
Vendrán de nuevo esas bellezas
Y el mundo entero feliz se reirá.
El alma mía, flor delicada,
No ha sucumbido ante el dolor,
Porque se sabe de ti adorada,
Porque la cuida siempre tu amor.
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