Paroles de '3980 Días de Verano' par El Duende Del Parque

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Pensé escribir dentro de mis venas la mitad de tu historia
Quise bordarte un mar de cristal agazapado en la sombra
Pensé en brillar en tu memoria con los grillos de la aurora
Ansiando afilar cicatrices en tus pies

3980 días en tus pupilas
Escuchando el canto de los soles que crecen en tu orilla
Voy desmontando las banderas de hojas secas y luciérnagas
Buscando apilar mis vestiduras roídas del querer
Sumérgeme en las orquídeas y azucenas de tus noches de madera
E inventa alondras de viento para verlas anidar
Y engánchame entre las horas descocidas
Que no he pasado a tu vera
Escuchando lentejuelas que se arrullan en el mar

Retazos de ansiedad rompen las pajareras
Pintan en mis pupilas prados de dolor
Sonaron los relojes que marcaron penas
Tiñendo en mis bolsillos frases sin sabor
Ahogando en tus pestañas la angustia que brilla en lapidas equivocadas
Despótica existencia barrunta el sabor de tus silabas heladas

Plasmando alondras bifurcadas en crisoles
Días mustios yacen, sus periplos creman soles
Fui a arrebatar, a atornillar, en tus mejillas primaveras de jamás
Sincronizar, cicatrizar, irreductibles distintivos al pulsar

Y entre los sauces he signado los fragores
Plácidamente avasallando azules flores
Te veo crecer entre mi piel como retazos de carbón
Se vuelven sed y al florecer me han arrancado el color
Tirita tu olor
Batiendo el telón

Entra conmigo en la cruda maleza
De llanto turbio otoño entre mis venas
Y musitando nanas, cierro puertas
Pálido sudor
Se han arraigado los silentes tablones de a dos
Claudico, ha fracasado el viento que no suspiro

Tirita tu olor

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