Paroles de '1948' par Colorido Artificialmente

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Veio a luz, teu rosto, pouca visão
As primeiras velas, o ontem, algum sermão
Todas as roupas do mundo serviam em mim
Até que o corpo caiu fora de si

Esta noite não sugeriu o sol

Para o que eu vou ser, não cabe o teu aval
Eles esperam para enquadrar a inadequação
Eu me tornei surdo depois de ouvir
Que os impérios já têm onde cair

Era só, com livros que tiram a cor
Os espelhos dos homens que não se vêem
Olhos cansados e as crianças no jardim
Que hoje sopram as últimas velas para mim

Eu me livrei de tudo que eu podia ser

Quando se é, não cabe qualquer aval
E se espelhar foi tirar um pouco de si
De onde vem que os céus irão se abrir?
O último homem ficará por aqui.

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